Pile ou Face ?
Il y a longtemps, je me suis réfugié dans les études. Au moindre temps libre, je cherche à avoir l'air occupé, à me réfugier, pour que personne ne viennent me parler. Je n'arrive pas à avoir confiance envers quelqu'un d'autre, rares sont les personnes qui aient atteint mon cœur. Ma vie se résume donc aux études, à l’informatique et l’animation graphique. Depuis toujours j’ai appris seul, et pour cette raison, je n’écoute que peu souvent les professeurs, faisant mes recherches par moi-même à la bibliothèque, ou le plus souvent sur internet.

Niveau relation avec les autres, je les prends souvent pour des monstres qui passeraient dans les couloirs, prêt à vous sauter dessus. Et pourtant, je me trompe à chaque fois. Même si ces temps si je parviens à adresser la parole aux autres, ma phobie reste bien présente, et à la moindre chose que je parviens plus à contrôler, je fuis. Etrangement, j’arrive mieux à parler lorsque je ne suis pas en face de mon interlocuteur. Par texto ou par mail, là j’arrive vraiment à me dévoiler véritablement. Autrement, je perds vite mes moyens. Et donc, instinctivement, j’agresse verbalement ceux qui ont le malheur d’hausser la voix, quitte à devenir blessant. Et ensuite, je fuis, tout simplement. Timide, c’est le maitre mot.

N’ayant eu qu’un seul véritable ami, je sais que celui-ci m’appréciait grâce à la bonne humeur que je présente, lorsque mes angoisses ne viennent pas tout gâcher. Toujours prêt à l’aider, je sais bien qu’il n’aurait jamais passé le collège sans moi et les cours particuliers que je lui donnais. Une grosse tête, c’est le mot. Tout dans la caboche, mais rien dans la parlote.

Mon but, cette année, est de réussir à m’intégrer. Enfin, je dis ça, mais je ne sais absolument pas comment y arriver. Me faire un ami serait bien déjà…

What is nothing ?
Combien de fois ai-je entendu ce genre de phrase ? Des dizaines de fois. Et en général, dès qu’elles ont le malheur de m’adresser la parole, ce la se transforme en
Si seulement les filles arrêtaient de se fixer sur le physique ? J’ai l’impression que c’est la seule chose qui compte. La seule personne qui me trouve mignon, et avec qui je n’ai rien à redire, c’est ma mère. Elle est la seule que j’autorise à dire qu’elle adore mes yeux noisettes légèrement en amendes, ou mes joues toutes roses.

I hate my world, can I come to yours ?
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