La chute n'est pas un échec. L'échec est de rester là où on est tombé ❧ « Lorsque l'idylle se brise »
Le premier amour est toujours la mère. La maman qui a porter l'enfant pendant neuf mois est celle qui prendra le plus soin du nourrisson, elle sera celle qui s'inquiéterait le plus. Elle sera la seule à pouvoir poser la question ; Est-tu heureux mon fils ?
Les mères sont indispensable. Une nous intéresse plus que les autres. Il s'agit d'une femme des plus gentilles et des plus belles. Amoureuse d'un mari depuis plus de cinq. Cette même femme mit en vie, une petite boule de lumière. Aussi doré que le soleil. C'était un vingt-cinq décembre, lors de l'année 2080. Un beau bébé. Qui était promu à un avenir prodigieux. Sa mère le voyait, le sentait ; Tu es spécial. Ce sont les premières paroles que l'enfant entendirent. Ils le nommèrent Kurusu. Il ne s'agissait pas d'une famille riche, pourtant il ne baignant pas dans la pauvreté non plus. Il eu une pseudo-enfance tout ce qu'il y a de plus banale. Il pouvait avoir ce qu'il voulait s'il était sage, il avait des amis. C'était un enfant épanouie, vivant dans une idylle magique.
Le rêve de tout enfant. Un monde imaginaire, sans mal, sans craintes. Non rien de tout cela. L'enfant vivait dans la lumière. Pourtant le destin plus capricieux que jamais joua un nouveau mauvais tour et la roue tourna. Il ne fallut qu'une phrase pour détruire l'enfant, un geste pour le terrifier, un meurtre pour le détruire.
C'était lors d'une date important. Le sixième anniversaire du petit blond souriant et courant partout. Un enfant heureux, qui fêtait avec ses parents sa sixième année de vie sur la terre, qu'il adorait tant. Il étaient installé dans le salon, devant un film, un dessin animé, le préféré du garçon.Sa mère préparant le gâteau, parfum favoris du gamin. Quand la sonnette retentit. Quelqu'un était là. Ce n'était pourtant pas prévu. C'est le père qui alla ouvrir. Un monsieur entra dans la pièce, la petite boule de lumière le salua de toutes ses dents, ignorant alors la tragédie qui se préparait. L'inconnu et le père se dirigèrent vers le bureau, sanctuaire interdit au petit être. Dans un claquement de porte, les deux ombres disparurent et l'enfant se retrouva seul.
Après une bonne quinzaine de minute, le mère sortit de la cuisine, toute souriante, un magnifique gâteau dans les mains ; Il est temps de souffler tes bougies mon chéri ! Oui c'est vrai, mais le petit était têtu et il ne voulait pas les éteindre sans la présence de son père. D'un pas dangereux ils se rapprocha alors du bureau pourtant interdit. Il avait filer rapidement et sa mère n'avait pas fait attention, étant retourner dans la cuisine chercher ce qu'il manquait. Quand elle revint c'est avec effrois qu'elle remarqua que son enfant n'était plus là et elle savait pertinemment où il s'était rendu. Une lueur de panique dans ses yeux, l’instinct d'une mère prenant le dessus. Elle courut jusqu'au bureau pour éviter tout accident. Elle arriva trop tard. Le compte à rebours de la tragédie d'une vie s'était déjà mis en place.
Kurusu s'était rendu jusqu'au bureau. Rapidement, malicieusement. Pour aller chercher son père tant vénéré. Il resta quelque instants devant la grande porte qu'il n'avait jamais franchi, mais aujourd'hui était un jour spécial, c'était son anniversaire, il avait le droit, le droit de faire ce qu'il voulait. D'un geste déterminé, il agrippa la poignée et l'abaissa.
Ce fut une erreur, une grossière erreur.
Sa vue ne lui permettait pas encore de voir l'objet de son admiration, car oui, Kurusu admirait son père, sa l'ouïe elle par contre lui offrit le son de ses paroles. Un coup de poignard. C'est l'effet qu'eurent les premières sonorités que l'enfant entendit. Une phrase qui glacerait le sang de n'importe qui.
- Est-ce bien clair ? Je veux que vous le tuez.
Qui devait mourir ? Qui sont père haïssait-il au point d'en vouloir sa mort. Qui donc avait pu mettre le super héros du blond dans une noirceur si terrible ? Des questions, encore et encore, mais aucune réponse. Le silence. L’incompréhension. Il ne voyait toujours pas le visage de son paternel, étant rester paralysé face à la révélation précédente. Pourtant bien que sa vue lui refuse toutes visions, son ouïe continuait son chemin et montrais à l'enfant toute la haine présente dans la voix de son père. Une colère. Noire. Un être complètement différent de d'habitude, quelqu'un de fou, de fou allié. Un monstre. La peur. La petite boule de soleil était tétanisée. Où il était son si généreux papa ?
- Mais... pourquoi !? Pourquoi voulez-vous tant la mort de votre propre fils !?
Second coup de poignard. Des larmes. Avait-il bien entendu ? Que se passait-il ? Que devenait son idylle jusqu'à lors parfaite ? Elle disparaissait. Petit à petit. Tout doucement elle s'envolait et pour marqué son départ, elle enfoncé le couteau dans la plaie d'un enfant âgé à peine de six ans.
- Ce... Ce monstre... Jamais... Jamais il n'aurait du naître !
L’achèvement. L'anéantissement. La destruction. Cette fois, ça en était trop, il ne pouvait plus en entendre plus. Des larmes. Fines, chaudes et glacées à la fois, coulant le long de son visage enfantin. Un cri. De peur. De désespoir.
Son père l'aperçut, sachant qu'il avait entendu la conversation. C'était le moment. Le moment de sa mort. L'engagé n'avait plus qu'à tirer et le tour était joué. L'inconnu dû s'y résoudre. Jamais, jamais il n'aurait pu s'en prendre à en enfant. Le père agacé se précipita sur celui dont Kurusu ignorait l'identité et il lui prit l'arme des mains.
La peur. La souffrance. L'effroi. La cruauté. Toutes ses mauvaises choses qu'il n'avait jamais côtoyé, le petit être les découvrit. Tous en même temps, comme une claque en pleine figure.
Tout se passa très vite. Le coup de feu fut tiré. Un seul. La vie du petit bonhomme défila devant ses yeux. Toute cette gaieté qui venait de s'envoler en fumée. Puis un ombre. Le trou noir. Pourtant il respirait, encore. Il ouvrit les yeux, poussé par la curiosité bien plus puissante que la peur. Sa mère était là. Allongée par terre. Une dernière parole, c'est tout ce qu'eu le droit l'enfant meurtri.
- Tu... es spécial... Vis ta vie comme tu l'entends... Pars.. Loin.. Très loin... Je veux devenir fière de toi de là-haut... Promet-le moi.. mon ange..
Il n'eut pas le temps de répondre, pas le temps de prendre une dernière fois la femme qui l'aura le plus aimé et qu'il aimerait toujours, dans ses bras. Le noir. De nouveau. Plus rien. Plus de bruit, le silence, encore. Le vide. L'envie de vomir.
« Changement brutal. »
Une lumière aveuglante. Doublé de cheveux d'une teinte osée. Un rouge sang. Sang... Sang qui lui remémora des souvenirs. Sang qui le fit chuter. Sang qui lui donna un horrible mal de crâne. Sang qui le plongea dans une tristesse inconsolable. Sang qui lui rappela la mort.
Il ne savait plus, où il était, ce qui s'était passé après la tragédie. Non, il ignorait tout ça, mais il s'en foutait.
- Où est-elle.. Maman.. Où est-tu..
De nouvelles larmes, une crise de panique. Du stresse, de la détresse. Un enfant détruit. Le jour où il fêta sa venue au monde, il prit la vie de sa mère. La seule qui était vraiment là pour lui. Cela attira le regard de la personne présente dans la pièce où il se trouvait. Celle-ci le regarda avec grande peine. Était-il normal qu'un enfant subisse ça ? Bien évidement que non. Elle le savait. Sa première réaction ne fut pas de calmer l'enfant, mais de s'en approcher et de le serre d'une entrante telle une mère le ferait et de le laisser pleuré, l'apaiser avec sa chaleur. Avec sa douceur.
Ils restèrent comme ça un long moment, un très long moment. Jusqu'à ce que le blond regarde la rousse avec des yeux interrogateurs.
- Tu es dans la demeure des Black'Shouu. Je me nomme Emily, Emily Black'Shouu. Si tu es ici, c'est parce que mon frère t'a ramené ici, en m'expliquant la situation. Ce... Ce qui t'est arrivé est horrible... Kurusu? laisse-moi m'occuper de toi. Rejoins la famille Black'Shouu. Tu auras une famille, sans jamais qu'elle ne remplace ta mère. Nous serons là pour t'aider, alors accepte la main que l'on te tends. Tu n'as que six ans... Deviens l'héritier des Black'Shouu.
Après cette révélation qui bouleversa l'enfant aux yeux azurés. Il n'avait que six ans, mais il était et avait toujours été très intelligent. Ce que lui dit Emily, il n'eut aucun mal à le comprendre. Pourtant il ne voulait pas. Lui ce qu'il voulait... C'était sa mère. Seulement elle. Pas besoin d'une autre famille. Juste la femme qui l'avait mis au monde.
Devant son silence, la rousse le laissa, lui disait qu'il avait le temps pour réfléchir. Pas la peine, c'était déjà vu. Le blond refuserait. Jamais, il ne trahirait jamais sa mère. Pas aujourd'hui. Pas demain. Il en était hors de question.
Néanmoins, souvent, il ne faut pas grande chose. Une lumière nous éclaire. Nous guide. Nous séduit et nous décide. Elle avait des cheveux roses bonbons. Tel une framboise. La lumière avait l'odeur du miel et la couleur d'un fruit. Surprise. Étonnement. Le bonbon se précipita sur le blond, sans que celui-ci ne comprenne ce qu'il se passe.
- Alors c'est toi ? Dis dis ! Tu sais je suis souvent seule à la mains ! Quand maman m'a dit qu'un garçon un peu plus grand que moi viendra à la maison, j'ai été super contente... Tu joueras avec moi ? Dis c'est toi qui va devenir mon grand-frère ?
Des yeux d'un vert émeraude. L'innocence à l'état pur. Un rayon de vie. Le blond au féminin avant cet accident. Comment résister ? Face à de telles demandes... Soudain, l'image. Une image. Celle d'une mère, celle de sa mère. Lui répétant ; je veux être fière de toi de là-haut. Pouvait-il abandonné une fillette si heureuse d'avoir un grand frère ? Non, sa mère ne serait pas contente, elle serait triste. De nouvelles larmes. Une nouvelle entrante. Celle d'une mignonne petite fille.
Les dernières larmes d'une vie.
« Indépendance »
L'enfant grandissait, au sein de la famille Black'Shou, dont il portait à présent le nom. Il avançait à sa manière, avec les paroles de sa mère en tête. Il ne vivait que pour une chose ; rendre sa défunte mère fière. Fière de lui. Grâce à la fortune de sa nouvelle famille, il acquis beaucoup de compétences. En parti parce qu'il se mettait à pratiquer beaucoup de cours. Dont il en fessait lui-même la demande à sa mère adoptive. Il s'intéressa à la musique en premier lieu. Lui découvrant une voix cristalline. Une voix d'argent. Les instruments ne mirent pas longtemps à débarquer. Piano. Guitare. Flûte. Harpe. Accordéon. Tout y passait. Son but étant simplement d'être irréprochable. D'être le meilleur. D'avoir l'estime de toutes les personnes qu'il rencontrait. Il était un enfant sage, une enfant passionnant. Un enfant que tout le monde rêvait d'avoir. Une fierté. Voilà ce qu'il était.
Pourtant, la vérité était toute autre. Il mentait. Constamment. Car il avait fermé son coeur. Il avait abandonner tout sentiments. Il n'était plus question de s'attacher à qui-que ce soit. Plus question d'exposer une nouvelle fois son coeur au danger de saigner. Indépendant. C'était un mot qui hantait le blond lors de son entré dans l'adolescence. Il trouvait qu'être chez le Black'Shouu l'oppressait. Et bien qu'il aimait sa famille adoptive, il chercha un moyen de prendre son indépendance. Au départ, les idées fusaient, mais ses plans étaient trop grands. Bien trop pour un ado. Alors il décida d'attendre. D'attendre le bon moment pour s’éclipser. Mener sa propre vie, sans la protection de quelqu'un. Indépendant.
« Mariage Arrangé »
Une jour la nouvelle tomba. Lorsque personne ne s'y attendu. Elle frappait de plein fouet le prodige qu'était à présent le blond. Celui-ci se faisait connaître dans le monde. De par des concours auxquels il participait, des films où il jouait, des concerts qu'il donnait. Il n'était pas rare d'avoir entendu dans sa vie le nom Kurusu Black'Shouu. Au contraire ! Tous était fier de lui. Personne n'osait lui obliger quelque chose. Âgé seulement de dix neuf ans, il avait son réseau, son autorité. Sa réputation.
Pourtant, pour la première de sa vie, on lui donna un ordre. Cet ordre lui venait tout droit de son père adoptif. Un mariage. Rien que ça. On avait décidé à sa place qui serait la femme qui partagerait sa vie avec lui. Alors que pour lui la réponse était évidente ; aucune. Le blond avait renier tout sentiments et pour lui la vie se résumait à un mot ; plaisir. Il avait à son âge déjà eu des relations, toujours très courtes. Profiter. C'était son objectif. Mr. Black'Shouu en avait décidé autrement.
Il n'eut pas le choix. Il devait rencontrer la demoiselle. Une famille riche, mais le nom lui échappait, après seul sa personne l'intéressait. Avant même de rencontrer la jeune fille, Kurusu avait eu le droit à une visite auprès de ses parents. Renversant la situation. Il désobéit. Personne ne s'y attendait, personne n'aurait pu le prédire. Une fois face aux deux familles réunies, il déclara ouvertement et sans manière qu'il n'y aurait pas de mariage. Qu'il refusait et ceux quoiqu'ils puissent dire ou décider. Un blanc. C'est ce qu'il avait provoquer ce jour-là. Tous le regardèrent. Comme bouche-bée face à une rébellion qui les dépassaient, qu'ils n'auraient jamais cru possible.
L'affaire était close.
C'est ce qu'il croyait. Alors qu'il séjournait encore dans la demeure de l'autre famille, une porte s'ouvra brusquement. La sienne. Sa première pensée était que l'intrus manquait cruellement de discipline. Puis une fille, jeune. Plus qu'il ne l'aurait cru. Une gamine à proprement parler. Elle pleurait, beaucoup. Paraissait paniquée, terrorisée. Par qui ? Son père. Parce qu'il avait refuser le mariage. Agacé. Il était agacé à ce moment-là et trouva l'enfant particulièrement embêtante. Finalement il avait finit par rire. Amusé par la peur que pouvait émettre un père sur son enfant. Bien que cela lui donna également des nausées, qu'il avait caché. Il s'était approché d'elle, lui jurant qu'il ne lui arriverait rien, qu'il discuterait avec lui et que le mariage resterait annulé. Elle n'avait pas le choix elle non plus, elle ne le convaincrait pas. Personne ne le pouvait. Têtu, borné. C'est ce qu'il était. Indépendant c'est ce qu'il allait être.
Une partie de plaisir.
C'est ce qu'avait penser le blond après avoir convaincu le père de la jeune fille qu'il n'y aurait pas de mariage. Les arguments, il connaissait, la persuasion il pratiquait. Impossible de se dresser face à lui, face à ce gamin de dix neuf ans. Non impossible malgré vous.
Pourtant une personne ne lâcha pas l'affaire, une seule ; la mère adversaire. Si bien que dès qu'il se rendait quelque parts, il y croisa forcément son ex-fiancée. Agacement. Cette situation l'énervait au plus haut point. Bien qu'au départ, il ne prêtait pas attention à la jeune fille, il commença à connaitre
Malina. Il s'y intéressa. Pourtant elle était loin de ses critères. À vrai dire, elle lui faisait penser à sa soeur, qui était l'une des seules personnes importantes dans sa vie. Mali' prit alors une place dans le coeur du garçon. Mais pas celle qu’espérait la mère. Une protégée. C'est comme ça qu'il la voyait. Une simple raison à ça. Il avait détecter en elle, un talent. Mais elle, elle ne le remarquait pas. Il était curieux, bien trop.
C'est à ce moment là qu'il mit en place son plan. Qu'il commença à créer son indépendance.
« Prodiges Pensionnat »
Une pension. Ce fut son oeuvre la plus complète. Lui qui cherchait des talents, il avait toujours eu pour plan de construire un bâtiment qui mettrait à l'oubliette les autres. Si bien qu'au final, il créa tout un univers. Une fois dans sa pension, le monde extérieur ne nous atteignait plus. En à un an, en une courte année, cette pension monta aux sommets. Elle était la référence. L'endroit à atteindre. Son trésor. Une fierté. Une oeuvre. C'était son histoire.