ayan à un caractère le plus souvent insupportable. Il n’écoute pas ses professeurs qui s'arrachent souvent les cheveux avec lui. Il ne travaille pas, ne fait rien pour être encore meilleur dans le ou les domaines ou il est censé être excellent. Il a des amis mais ne s'en vante pas (c'est peut-être une des rares qualités qu'il a c'est de ne pas être vantard). Il ne se vante pas de grand chose sauf quand c'est dans le but d'être méchant et de se faire valoir supérieur aux autres. Il n’écoute pas les conseils qu'on lui donne pour son bien. Il pourrait si c'était autorisé dans l'école être dépendant de l'alcool ou de la drogue...il l'a été d'ailleurs avant d'entrer dans cette école l'an dernier.
Rayan n'aime pas qu'on lui donne des ordres, il serait capable d'imposer ses choix aux autres sans le moindre remords. Étouffer dans l’œuf l'envie de se fondre dans la masse et de ressembler aux autres. Il s'attire souvent des ennuis avec son attitude, et ne change pas pour autant. Il est fier, et relève n'importe quel défi même si il pourrait se révéler dangereux pour sa santé ou bien son intégrité physique. Se battre il sait, et n’hésite pas à le faire pour faire entrer sa façon de voir les chose. Il a fait de nombreuses heures de colles avant que les prof le laisse tranquille dans son coin, qu'il répondent en cours, qu'il sèche ou bien qu'il n'en fasse qu'à sa tête parce qu'il ne savent pas par quel bout le prendre. Il se fait un plaisir d faire tout le contraire de ce qu'on lui dit. Il cache avec une jalousie maladive le ou les dons de fils prodige qu'il a...et même ses amis à l'école ne pourraient pas vous dire ce qu'il est capable de faire hormis de tenir tête aux prof pour leur « pourrir la vie ».
Il a changé de caractère du jour au lendemain et personne ne s'y attendait ce qui est encore plus dur à accepté à l'extérieur, dans sa famille comme des les écoles qu'il a fréquentées.
On dit que si on prend le temps de gratter la surface on trouvera un trésor. Mais Rayan ne se laisse pas souvent approché. Il est méfiant, parfois même paranoïaque. Il voit derrière chaque sourire, cette envie qu'on les gens de savoir ce qu'il est capable de faire alors qu'il veut simplement être un gamin comme les autres et qu'il n'y arrive pas. Il est humain malgré le mal qu'il se donne pour être démoniaque...il est humain et lui aussi il peut être brisé...et il l'a souvent été par sa propre faute...mais loin de le faire changer, il continue dans son entêtement.

Des cheveux blonds, coupés courts parce que ça mère aimait beaucoup les boucles qu'il avait lorsqu'il les laissait pousser. Des cheveux qui d'ailleurs sont aussi blonds que les blés, et aussi lisses et doux que ceux des bébés...
Des yeux d'un vert clair saisissant qu'il déteste parce que beaucoup de gens disent qu'ils sont beaux. Dessinés en amande, leur forme n'aide pas à enlaidir son visage.
Il est plutôt grand, mesurant presque 1m78 pour ses 18 ans tout frais, et il n'est pas gros ne pesant que quelques 64kg. Une silhouette toute menue qui ne semble pas le déranger. Mais méfiez vous, il sait répliquer si jamais on le cherche de trop près. Fin mais pas dépourvu de muscles ni de force. Au niveau de son visage ses traits sont fins et « trop mignons » pour un caractère aussi imbuvable. Un visage d'ange pour un caractère de démon. Le sourire condescendant qu'il affiche, n'aide pas à le rendre sympathique...et pourtant il y a des gens qui arrive à le supporter. Son regard brille souvent des défis permanent qu'il se lance, ou des ondes de rébellion qu'il adresse aux professeurs qui ne savent plus quoi faire de lui.
Il a des mains fines qui trahissent son apprentissage de la musique...mais même si il avoue en avoir jouer il ajoutera qu'il l'a fait tant qu'il devait obéir à ses parents pour les « contenter ». Reste a savoir si il en joue encore. Il a de longues jambes, parfaites pour la course ou l'athlétisme.
Niveau vestimentaire, il est très diversifiés. Des jeans simples accompagnés de chemises ou bien de pantalon en cuir ou vinyle noir avec des t shirt noir affichant des idoles de rock ou autres, il est n'a pas de préférence. Ses vêtement et les couleurs qu'il porte définisse parfois son humeur du moment. Il n'hésite même pas à se travestir où a se balader à moitié nu, si cela peut embêter les gens autour de lui, et surtout les professeurs qui tentent désespérément de le recadrer.

Rayan est né un 16 Juin, à 23h54 exactement. Fils unique d'une famille, assez aisée il faut le reconnaître, il était et allait être l'enfant roi de la famille. Sa mère adorait la musique et elle comptait bien faire ne sorte que son enfant suive ses pas. Son père était un ancien sportif de haut niveau, et il était entraineur maintenant. Des styles de vie assez opposés, mais qui leur avait apporté assez d'argent pour qu'ils vivent bien, et qu'ils aient largement les moyens d’élever leur enfant...qui hélas allait être le seul de la famille.
Rayan est né prématurément à 7 mois. Il était trop faible pour quitter l’hôpital et à passer trois mois en couveuse. Le pauvre enfant disait la famille. Mais par la suite tout se passa mieux. Enfant timide, à la présence fantomatique, il était dans la pièce mais personne ne faisait beaucoup attention à lui. Il devenait le centre des attentions lorsqu'il se mettait au piano, en accompagnant son doigté exceptionnel pour un enfant de 5 ans, avec sa voix légère et très agréable. Mais l'enfant ne parlait pas beaucoup, et n'avait pas beaucoup d'amis. Il aimait se perdre dans les histoires qu'il lisait, dans les images qu'il dessinait ou les mondes qu'il imaginait.

A l'école il s'ennuyait il faisait les devoir plus vite que les autres enfants, retenait ses leçons simplement en les écoutant en classe. Il s'ennuyait, il y arrivait trop bien. Il a sauté une classe, puis une autre, avant qu'on le retire du système scolaire et qu'il reçoive dans son chez lui une éducation à son niveau. Prodige au piano sa mère voulait qu'il entre au conservatoire de musique, mais l'enfant faisait aussi beaucoup de sport, entre la danse, l'athlétisme et la natation. Il ne voulut pas aller dans cette école de musique renommée. Sa mère piqua une crise, son père lui cria dessus. Et finalement, après des jours et des jours de conversations agitées, il fut placé dans une classe du conservatoire ou la musique et la danse se mêlait bien. L'enfant, Rayan...avait alors 11 ans.

Son caractère ignoble commença à voir le jour à ce moment là. Il était souvent absent plusieurs jour de suite, faisait exprès de faire des fausses notes ou de se bousiller la voix pour ne pas chanter. Il essaya même une fois de quitter l'école par la fenêtre et il ne récolta qu'une double fracture du tibia qui aurait pu lui coûter ses jambes.

Mais loin de le calmer cet accident qui lui prit deux ans de rééducation ne fit qu'empirer son caractère. Timide lorsqu'il était petit, a 13 ans le gamin ne faisait plus rien de ce qu'on lui disait. Ses beau cheveux « d'ange » il les rasa entièrement à la tondeuse chez un de ses ami. Il s'était battu avec un autre pour une raison idiote de gains de billes...Il s'est mis à porter des lunettes inutiles pour ses yeux, se dégradant la vue jour après jour. Il fut placé en internat militaire, alors qu'il avait 15 ans.

Là-bas les enfants marchent à la baguette, et les plus intrépides se font tout petit. Rayan, faisait profil bas devant ses professeurs, mais son regard brillait chaque jour un peu plus de sa soif de démarcation et de rébellion. Crise d'adolescence qu'on attribut souvent et à tort aux filles, lorsqu'il rentra chez lui l'année suivante...Rayan n'était plus le fils prodige de papa et maman, il était le diable personnifié.

Pendant quelques temps il fit croire a ses parents qu'il c'était calmé. Il rejouait du piano, chantait, dansait...courait. Il avait renoué avec ses amis. Et un soir il fallut aller le chercher complétement ivre dans un bar...il avait un peu trop arrosé « un anniversaire entre potes ». L'alcool est pourtant interdit aux mineurs...oui mais quand on a de l'argent, parfois on peut obtenir bien des choses. Et les soirées bien arrosées se firent plus présentes encore. Il dut aller voir un psychiatre devant lequel il resta profondément muet pendant longtemps.

"Tu dois t'ouvrir aux autres, Rayan. Te murer dans le silence n'est pas une bonne chose tu sais"

"Non je sais pas, mais vous n'êtes pas capable de me l'apprendre"

Puis quand le docteur commença à perdre patience, lui collant une gifle...Rayan céda et lui fit part de ce qu'il avait sur le coeur.

"J'en ai plus qu'assez d'être le fils à Papa et Maman bien élevé, celui qui marche droit, qui file à la baguette, qui fait la fierté des parents...ce n'est pas une vie pour un enfant mais un chien bien dressé. Le piano, le chant, tout cela, je le déteste...C'est parce qu'il ne m'aime pas qu'il veulent faire de moi le gentil toutou de la famille! "

Il vida son sac pendant une bonne demi-heure comme ça, sous le regard étonné du docteur qui finit par lâcher un gros soupir.

Sauf qu'il n'y avait que mensonges et faux semblant dans son discours pourtant très lourd et émouvant. Cette vie qu'il racontait n'était pas la sienne. Le docteur connaissait bien cette famille et il savait, que le gamin n'était pas traité ainsi. Le petit Rayan invisible avait disparu. Les docteurs parlaient d'un dédoublement de la personnalité avec effacement de la première. Mais malgré son traitement...Rayan ne changeait pas...au contraire ça empirait.

Et puis un jour, sa mère participa a une représentation d’élève venant d'une école prestigieuse. Certaines rumeurs allaient bon train dessus, mais les talents de ces enfants étaient époustouflants.

"Rayan doit allez dans ce pensionnat, mon ami"

"Je suis d'accord avec vous ma chère...de toute façon, nous ne pouvons rien faire pour lui ici...peut-être...peut-être que notre enfant nous reviendra si il va là-bas, si il se sent plus libre"

Moyennant une grosse somme d'argent -et ce malgré le déchirement que c'était d'envoyer le fils unique et l'héritier de la famille- son fils fut inscrit dans cette école. Et il s'y rendit à contre coeur, bien décidé à n'en faire qu'à sa tête. Il est intelligent, et ses moyennes plafonnent au minimum à 19 dans toute les matières...il n'en fait jamais plus...mais ce n'est pas assez. Il n’écoute rien.

Il est beau gosse pourtant, il devrait être content...mais il ne semble pas. Il avait une copine dans le monde extérieur, mais il l'a laissé tomber en inventant un bobard immense, lui faisant verser des larmes qui brisèrent aussi bien son coeur que celui de la fille.
Cet enfant à un problème de caractère...et même si il se casse, lorsqu'il craque il s'exile dans un coin de l'école pour faire ce qu'il sait faire le mieux et ce qu'il aime. Mais vous ne saurez pas où ni pour quoi faire. Le directeur le sait peut-être mais...apparemment il reste muet.

Il est dans cette école depuis un an, mais son caractère n'a pas changé pour autant. Bien au contraire. Il répond au prof, se fait des ennemis, prend grand soin de faire tout le contraire de ce qu'on lui dit. Au début il a jouer le jeu et il commença à faire des bêtises lors de la première prestation en public. Son passage a été un vrai fiasco et il était plein comme un trou. Ce fut la seule fois dans cette école, où il avait bu plus que de raison. Mais une fois qui terni grandement son image en tout cas. Et il s'en moque. Sa réputation peut bien être tachée il s'en moque, le monde du devant de la scène ne l’intéresse pas.

Sa deuxième année commence maintenant, et il est majeur. Nous verrons bien si il devient moins idiot avec le temps. Mais entre nous il y a peu de chance que ce soit le cas. Rayan à la tête dure, et les idées bien arrêtées. Malgré sa majorité, il était resté dans la classe dorée. Son âge ne semblait le gêner, et il n'avait pas l'intention non plus de travailler...

Durant ses longues heures de farniente, il avait fini par se faire un potes, avec qui il fait les 400 coups: Allen McDowell.

Vous pensez bien, lui qui considère cet endroit comme une jolie cage doré, quand l'incendie c'est déclaré et que l'école fut fermée. Il était le plus heureux des gosses. Mais en rentrant chez lui, il se prit a regretter cet endroit, où malgré qu'il soit en cage et souvent collé, il n'avait pas ses parents sur le dos, et surtout il y avait des gens le comprenait la-bas. Oh d'ailleurs, pendant son absence...sa famille s'est agrandit...Et personne a jugé bon de le lui dire. Il a donc une petit soeur de deux ans. Elle s'appelle Kimberley. Bah elle est mignonne, mais en bon chieur, Rayan ne lui accorde même pas un regard...pas en face de ses parents en tout cas. Mais faut pas croire, il l'aime bien sa petite soeur. Elle, elle peut pas comprendre pourquoi son frère est aussi bizarre.

Les vacances d'été c'est drôlement pour un gosse qui supporte pas sa famille...Les sorties avec les gens louches de son quartiers il les a multipliées. Il rentrais bourrés le soir, ses crises de nerfs étaient de plus en plus fréquente. Sa mère tentait désespérément de lui faire approcher un piano, son père de lui faire maintenir ses dons de chants...même la danse et le sport qu'il avait tant apprécié autrefois...mais il refusait...et ce malgré les gifles bien placées de son père. Ce fut les deux mois les pires de sa vie. Quand il était gosse il ne pouvait que subir...maintenant qu'il était grand...non en fait il avait toujours comme ça depuis son départ en école militaire.

'J'ai donné naissance à monstre mon ami...Sa faible constitution était un signe que nous n'avons compris. Prions pour Kimberley ne deviennent pas ainsi...qu'avons nous fait pour avoir un fils pareil?"

Il avait entendu. C'est avec un sourire amer, du gosse qui sait pertinemment que personne l'aime dans sa famille qu'il a regagné sa chambre. Deux ans qu'il n'était plus chez lui...mais il n'avait manqué à personne.

Quand, deux mois tard, une lettre du pensionnat lui étant adressée arriva chez lui, il cru que c'était une mauvaise blague, pour lui donner de faux espoirs. Mais malgré les protestations de ses parents qui pensaient que cette école ne lui faisaient aucun bien, il y retourna aussi vite que possible. Il avait gardé des contact avec Allen, et avec Grace...c'était quand même sa copine, même s'il ne savait pas trop où en était leur relation, il verrait bien. Faut dire qu'il a jamais vraiment été sérieux dans le domaine des sentiments, préférant jouer avec les filles plutôt que de dire ce qu'il ressentait vraiment.

Lorsqu'il est arrivé là-bas, il savait très bien qu'il serait toujours le sale gosse d'autrefois. Et malgré la nouvelle rentrée, il est toujours dans la classe dorée. Faut croire qu'il l'aime cette classe...